Un territoire en mutation

 
Ville et campagne
 
Les villes de Toul et Neuves Maisons totalisent près du quart de la population de Terres de Lorraine (23,2% de la population au 1er janvier 2014),  40% en comptant les communes de leur unité urbaine. Ces villes et leurs agglomérations sont le  visage urbain de Terres de Lorraine.

Si la campagne est majoritaire sur le papier (60% des habitants), la notion de « campagne » est plus difficile à saisir qu'auparavant. Aller au travail, à l'université, faire ses courses, accéder aux loisirs et aux services de santé se fait à une échelle qui dépasse non seulement celle des communes, mais aussi de plus en plus l'espace intercommunal.		   Composition des unités urbaines. L'unité urbaine de Toul, composée des communes de Dommartin-lès-Toul, Ecrouves, Chaudeney-sur-Moselle et Toul, compte 22 646 habitants. L'unité urbaine de Neuves-Maisons regroupe les communes de Bainville-sur- Madon, Chaligny, Chavigny, Méréville, Messein, Neuves-Maisons et Pont-St-Vincent et comptabilise 18 535 habitants.
 
Schématiquement, trois espaces composent le pays :

► une zone périurbaine qui bénéficie d'une forte croissance résidentielle et économique en deuxième couronne de l'agglomération nancéienne, composée principalement du secteur de Neuves-Maisons et le massif de Haye, situé entre Toul et Nancy,

► une zone « péri rurale » structurée par la ville de Toul, principale place économique malgré les restructurations industrielles subies (fermeture de l'usine Kléber en 2008)  et  pôle de services publics,

► une zone rurale au sud (Colombey les Belles et Saintois), plus agricole que les précédentes, qui connait un regain démographique.
  
Illustration extraite de l'éude 'Le fait résidentiel et le mode de vie des nouveaux habitahnts"
Une influence métropolitaine grandissante
 
    Terres de Lorraine allie une dynamique de développement propre aux bénéfices tirés des effets d'agglomération. D'abord concentrée en proximité de la métropole nancéienne, la périurbanisation a gagné du terrain au fil des années et ses effets se font ressentir aujourd'hui sur une large partie du territoire. Cette périurbanisation est à l'origine de profonds changements économiques, sociologiques et culturel.
 
Les effets positifs …
 
Un regain démographique dans les secteurs ruraux, le maintien des écoles, la  bonne santé des commerces, une limitation du vieillissement de la population, de nouvelles ressources pour le territoire (création d'entreprises, bénévolat…).		   …Mais aussi des effets négatifs
 
Une urbanisation diffuse, une pression foncière,  l'augmentation et l'allongement des déplacements, une dévitalisation des villages en journée…

Les mobilités accrues, le rapprochement des modes de vie ruraux et urbains, et l'émergence du périurbain changent la perception des villes et des campagnes, les relations qu'elles entretiennent et tendent à niveller les différences entre elles. Une étude réalisée en 2013 par l'Université de Lorraine a éclairé d'un regard sociologique cette réalité et proposé une typologie d'habitants.
 
Ruraux, urbains, une  typologie pour se repérer :

► les métapolitains, pour qui Nancy est une destination quotidienne voire pluri quotidienne
► les suburbains, quant à eux, utilisent les espaces périurbains en priorité pour accéder non seulement aux zones commerciales, aux  loisirs mais aussi à leur travail
► les ruraux mobiles, enfin, concentrent leurs déplacements au sein des espaces éloignés de toute centralité rbaine.
 
       
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sur le territoite en mutation
   Le fait résidentiel et les modes de vies de nouveaux habitants

 
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